Claude Monet ( suite et fin )

La fin de Monet . Bonne journée à tous !

Alice Hoschedé meurt en 1911. Son fils Jean meurt à son tour en 1914.  
Ce sont de dures épreuves pour Monet qui ne quitte quasiment plus Giverny. Il se partage entre la peinture et l'horticulture. Il aménage son jardin, son étang, son pont. Il ne recoit plus que de rares amis dont George Clemenceau qui aime se ressourcer à Giverny et qui va suggérer à Monet de reprendre le thème des nymphéas qu'il avait déjà abordé quelques années plus tôt. Cette deuxième série des nymphéas rencontrera un succès fabuleux de son vivant. Aujourd'hui chacun de ces tableaux se vend plusieurs millions d'euros. Ses glycines seront aussi repésentarives de cette époque.

Nymphéas ( 1918 )

   

      

 

Vers la fin de sa vie, les objets disparaîtront presque totalement de ses toiles pour ne laisser la place qu'a la lumière, la forme et la couleur. Il annonce ainsi l'art moderne du XXème siècle et l'art abstrait.

    Claude Monet meurt, le 5 décembre 1926 et est enterré dans le cimetière de l'église de Giverny.

Comments

[kaskavelle]

Je ne savais pas qu'il ne voyait plus bien ! Quel force alors est restée dans ses peintures !

[jeandler]

Un très bel ouvrage que je viens de retrouver dans mes livres: Monet, Le cycle des Nymphéas qui est en fait le catalogue (sommaire) du Musée de l'Orangerie. Les reproductions sont splendides.

[Guislaine]

Les Nymphéas à l'Orangerie sont magnifiques ! Un spectacle admirable et époustouflant ! J'aurais pu rester assise à les admirer pendant des heures...

Quant à ses oeuvres peintes lorsqu'il ne voyait presque plus, elles sont très émouvantes, voire touchante... il peint ce qu'il voit et quand on a suivi son parcours, on ne peut que ressentir de la peine ! Ces toiles sont visibles au Musée Marmottan à Paris
Bon dimanche Pat ! Bises !

[zip de Zoup]

Oui, les nymphéas je les ai vus, quelle beauté ! J'en suis restée sans voix !

[jeandler]

Très curieuses les dernières oeuvres de Monet. Atteint de cataracte, sa vision affectée, font que non seulement le sujet tend à disparaître mais sa palette également change. Ses oeuvres laissent comme un malaise pour le spectacteur. Si Beethoven pouvait toujours "entendre" en lui chanter son écriture, Monet pouvait-il encore traduire sa "vision"?